SITL 2025 : retour sur la participation de l’Union TLF à trois jours d’échanges et de rencontres sur les enjeux du secteur transport et logistique
Partenaire historique du SITL, l’Union TLF était présente à l’édition 2025 du 1er au 3 avril à Paris Porte de Versailles autour du fil rouge : « Connectons nos intelligences ». Notre fédération a participé à différents échanges avec les officiels de passage au salon et à différentes conférences sur les enjeux de notre secteur.
Nous remercions tous nos partenaires : Aftral, Klesia, Axxès, Renault Trucks et particulièrement Promotrans, avec qui nous avons eu le plaisir de partager notre stand lors de cette édition.
Nous vous proposons de revenir sur les temps forts de ces trois jours.
Conférence inaugurale autour du fil rouge : « Connectons nos intelligences »

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Conférence inaugurale : « Connectons nos intelligences »
L’Union TLF a été représentée à la conférence inaugurale par Yannick Buisson, Vice-Président. Lors de cette conférence :
Laurence Gaborieau, Directrice du SITL a ouvert la conférence en rappelant le thème de l’édition 2025 : “connectons nos intelligences”. Elle a rappelé l’importance d’une collaboration collective pour repenser le transport et la logistique face aux bouleversements actuels, en soulignant la place de tous les acteurs, petits ou grands et celle des enjeux d’innovation pour s’adapter aux changements du monde.
Jean-Marc Vittori, Éditorialiste au journal Les Echos a insisté sur le caractère imprévisible du contexte actuel : passage du monde du risque à celui de l’incertitude et montée en puissance des questions géopolitiques. Il est revenu sur les grands enjeux de transformation numérique et notamment le développement de l’intelligence artificielle.
Anne-Marie Idrac, Présidente de France Logistique a rappelé que le secteur est en reconfiguration constante face à la nécessité d’acheminer les produits aux bons endroits et dans les meilleures conditions. Elle a souligné la nécessité de simplifier les normes françaises face à la complexification de la situation internationale.
Béatrice Deduby, CEO et Cofondatrice de DEKI a présenté le logiciel Deki – Ecologistic, une plateforme conçue pour aider les professionnels à optimiser et à décarboner leur logistique du premier au dernier kilomètre.
Nicolas Osouf-sourzat, Adjoint au Directeur général des Infrastructures, des Transports et des Mobilité (DGITM) a rappelé l’implication du ministère pour :
- Défendre la compétitivité de la logistique, essentielle au développement de l’activité économique française ;
- Accompagner la transition énergétique de la filière du transport routier ;
- Mettre la logistique au service des territoires.
Véronique Louwagie, Ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Économie sociale et solidaire a rappelé l’importance de ce secteur, essentiel et précurseur qui irrigue le territoire. Elle est revenue sur la feuille de route 2025 et la nécessité pour toutes les entreprises de bénéficier d’un service et d’une offre de logistique et de transport adapté. Elle est également revenue sur la nécessité d’accompagner la simplification des implantations logistiques et d’encadrer les délais de recours contentieux.
Le Cocktail de l’Union TLF

Lors de ce SITL, l’Union TLF a organisé son traditionnel cocktail en présence de Yannick Buisson et Joël Glusman, Vice-Présidents de l’Union TLF, Laurence Gaborieau, Directrice du SITL et d’Olivier Poncelet, Délégué général.
Un moment d’échanges et de rencontres avec les acteurs du transport et de la logistique.
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Le Cocktail de l’Union TLF
En ouverture, Olivier Poncelet a chaleureusement remercié les participants pour leur présence et a annoncé la sortie de plusieurs guides élaborés par les équipes de l’Union TLF : (Externalités positives des entrepôts, guide ombrieres, Essentiel 2025, tensions de recrutement, panorama économique 2025…).
Yannick Buisson, est revenu sur les enjeux de la nouvelle présidence de notre fédération et sur les difficultés économiques auxquelles est confronté le secteur du transport et de la logistique. Il a également rappelé la mobilisation de l’union TLF face aux enjeux de simplification et le travail engagé au niveau européen.
Laurence Gaborieau a rappelé que le rôle du salon était aussi de valoriser l’image du transport et la logique au-delà de l’écosystème. Elle a également insisté sur l’importance de l’international et plaide pour une revalorisation de la filière française à l’échelle européenne et mondiale.
Un cocktail dans une ambiance chaleureuse et dynamique, à l’image de notre secteur. L’occasion de remercier tous les participants pour leur présence.
Table ronde d’ouverture Campus : Génération(s) logistique : révéler, former, transformer

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Table ronde d’ouverture Campus : Génération(s) logistique : révéler, former, transformer
Jean-Yves Chameyrat, Président de la Commission sociale de l’Union TLF et DRH du Groupe STEF, a souligné la nécessité de casser les clichés sur le secteur logistique, en valorisant les perspectives d’évolution et en impliquant les salariés dans la communication pour améliorer l’image des entreprises du secteur. Il a souligné également l’importance de l’implication de la Direction Générale et la Direction des Ressources humaines qui veillent à se déplacer régulièrement sur les différents sites car on ne peut pas manager à partir du seul siège de l’entreprise. Il a également insisté sur l’importance de proposer des CDI (contrat à durée indéterminée) et un parcours d’intégration structuré pour fidéliser les collaborateurs et limiter le turn-over.
Nicolas Conard, Adjoint à la Directrice Régionale Adjointe de France Travail Provence Alpes Côte d’Azur, a mis en avant les initiatives comme les Préparations Opérationnelles à l’Emploi Individuelle (POEI), l’immersion facilitée ou les semaines sectorielles, visant à faire découvrir les métiers de la logistique et à répondre aux besoins concrets des entreprises.
Conférence ” À un an des municipales, quelle(s) logistique(s) pour la ville ? “

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Conférence " À un an des municipales, quelle(s) logistique(s) pour la ville ? "
Loïc Chavaroche, Co-Président de la Commission Logistique Urbaine de l’Union TLF et Directeur Développement Durable & ESG du Groupe Sterne a rappelé la nécessité de maintenir et d’intensifier le dialogue public/privé pour s’assurer que la logistique urbaine soit compatible avec la ville de demain.
Christian Rose, Directeur Environnement, Transport et Logistique de la Confédération des grossistes de France (CGF) est revenu sur le sujet de la cohérence territoriale, il est important de mettre en place une harmonisation afin d’éviter les lourdeurs administratives liées aux différentes réglementations des territoires.
Jean-Marc Rivera, Délégué général de l’Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE) a partagé deux problématiques sur le logistique urbaine : trouver où stocker la marchandise et comment acheminer la livraison du dernier kilomètre. Il est également revenu sur l’importance d’avoir un cadre harmonisé et cohérent pour tous les professionnels.
Anne-Marie Jean, Vice-Présidente de l’Eurométropole de Strasbourg et Conseillère municipale déléguée à la ville de Strasbourg est revenue sur la mise en place du Comité Technique « Acteurs économiques » de la Logistique Urbaine Durable (CTLUD) qui est force de propositions pour les élus notamment en vue des prochaines municipales et toujours dans une recherche de consensus entre tous les acteurs.
Cette conférence a mis en lumière les défis et les opportunités à venir pour nos villes.
Les boites à vélo : Officialisation du guide sur la cyclo logistique

Lors de la séquence d’officialisation du nouveau guide opérationnel « Adopter la cyclologistique » produit par les Boîtes à Vélo avec la participation de l’Union TLF, les intervenants sont revenus sur les enjeux de ce mode.
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Les boites à vélo et Union TLF : Officialisation du guide sur la cyclo logistique
Selon Joy Pasquet, Co-Présidente de la Commission Logistique Urbaine de l’Union TLF et Responsable Stratégie et Politiques de Transport, France, Belgique & Luxembourg chez Amazon Logistics : la cyclologistique ne doit pas être pensée comme une solution isolée, mais comme un maillon complémentaire de la chaîne logistique, à activer là où il a du sens.
Pour Franck Dhersin, Sénateur du Nord : le vélo et la cyclologistique seront un sujet de campagne municipale. Il appelle à profiter de la dynamique électorale pour porter le débat sur la circulation en centre-ville et créer des conditions harmonisées pour le développement du vélo cargo : infrastructures, zones sécurisées, soutien politique… La mobilisation des élus est clé pour faire bouger les lignes.
Samuel De Gentil-Baichis, Co-Directeur du réseau ToutEnVélo, rappelle que : la notion de complémentarité de mode est essentielle : la cyclologistique ne peut prospérer que si les contraintes de circulation en centre-ville sont assumées.
Conférence « Décarboner la logistique : faire mieux avec moins »

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Conférence « Décarboner la logistique : faire mieux avec moins »
Tariel Chamerois, Président de la Commission Développement Durable de l’Union TLF et Directeur RSE chez DB Schenker France & Maghreb, a souligné que la mutualisation et l’optimisation font historiquement partie de l’ADN des transporteurs. Mais le véritable virage sera énergétique : il faudra aller plus loin dans la massification des flux, l’optimisation des réseaux et l’innovation logistique. Selon lui, « la décarbonation ne se fera pas en un jour, mais elle avance chaque jour – ensemble ».
Jérémie Almosni, Directeur Villes et Territoires Durables à l’ADEME, rappelle que la logistique représente 16 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Les avis techniques de l’ADEME sont issus du terrain, pour proposer des solutions concrètes.
Parmi les leviers identifiés : la massification, mais aussi l’aménagement du territoire et la structuration de hubs logistiques plus durables.
Nicolas Meunier, Responsable du pôle transport chez Carbone 4, observe une nette évolution : la majorité des entreprises ont désormais conscience de leur impact logistique.
Toutefois, passer à l’action reste complexe : cela nécessite des partenariats pour réduire les coûts, un effort d’adaptation aux multiples solutions possibles, et une volonté partagée d’investissement long terme.
Julien Darthout, Délégué général du Club Demeter, défend la mutualisation comme levier prioritaire. Transporter plus avec moins permet à la fois de réduire les émissions et les coûts.
Cependant, la mutualisation reste difficile à mettre en œuvre, notamment pour des raisons contractuelles et organisationnelles. Autre levier : l’utilisation d’énergies décarbonées, qui modifie les équilibres commerciaux et nécessite de nouveaux modèles.
Pour Yves Antoine, Directeur Transport et Logistique chez Arkema, la décarbonation doit s’inscrire dans une stratégie globale. Chez Arkema, une feuille de route a été définie, avec l’implication de tous les services.
À court terme, l’action porte sur l’optimisation des tournées et la réduction de la fréquence des livraisons. À long terme, il s’agira de repenser le modèle même de la supply chain pour éviter les kilomètres inutiles : « Le kilomètre qui pollue le moins est celui qu’on ne fait pas. »
Julie Hanson, Directrice Europe de la Global Cold Chain Alliance, a rappelé que la chaîne du froid est l’un des segments les plus énergivores de la logistique.
Les leviers d’action sont nombreux : amélioration de la performance énergétique des bâtiments, formation du personnel, adoption de bonnes pratiques. Il n’existe pas de solution miracle, mais une somme d’actions concrètes pour conjuguer performance et sobriété.
Signature de convention entre l’Union TLF et le Secrétariat Général de la Garde Nationale (SGGN)

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Signature de convention entre l'Union TLF et le Secrétariat Général de la Garde Nationale (SGGN)
L’Union TLF a procédé à la signature d’une convention de partenariat avec le Secrétariat de la garde Nationale.
Cette convention vise à promouvoir la réserve et encourager l’engagement des salariés tout en tenant compte des exigences de leurs activités professionnelles.
Dans ce cadre, l’Union TLF et la Garde Nationale souhaitent sensibiliser les entreprises du secteur à l’intérêt de soutenir la réserve opérationnelle. Cet engagement se matérialise par la signature d’une charte qui a pour objectifs :
- Faciliter l’intégration de réservistes au sein des entreprises ;
- Valoriser et renforcer les compétences spécialisées des réservistes dans le domaine du soutien logistique ;
- Informer les adhérents de l’Union TLF sur les bénéfices du lien Armée-Nation et sur l’apport des réservistes aux entreprises ;
La signature de cette charte a eu lieu en présence de plusieurs représentants des deux parties :
- Le Secrétaire général de la garde nationale, Général de division François-Xavier Poisbeau ;
- Le Général de division Pierre Fauche : commandant du Commandement de l’Appui et de la Logistique de Théâtre (CALT) ;
- Yannick Buisson, Vice-Président de l’Union TLF ;
- Fanny Techer, Directrice des Ressources Humaines du Groupe BERTO ;
- Mario Moscatelli, Directeur France et Italie de Royal Den Hartogh Logistics
Félicitations aux entreprises signataires : Groupe BERTO et Royal Den Hartogh Logistics pour leur engagement !
Conférence ” ZAN – Comment concilier développement durable et besoins fonciers ? “

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Conférence : " ZAN - Comment concilier développement durable et besoins fonciers ? "
Yannick Buisson, Vice-Président et Président du Conseil Supply Chain de l’Union TLF, insiste sur la nécessité d’aller au-delà d’une vision purement arithmétique et de prendre en comptes les logiques territoriales et les enjeux de planification. Il rappelle que la logistique et le transport sont des m3 et pas simplement de la surface au sol : Il faut regarder comment mieux les entrepôts en hauteur.
Laurent Horbette, Président de GEMFI relève la nécessité d’engager une réflexion plus globale entre ZAN et réemploi des friches et insiste sur l’opportunité que peut représenter la verticalité.
Kris Danaradjou, Directeur du développement chez Haropa Ports estime que certains projets logistiques doivent être identifiés comme projet d’envergure nationale et il faut consacrer des zones logistiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Julien Darthout, Délégué général du Club Demeter a abordé la question des friches qui est un des leviers forts sur lesquels il faut travailler tout comme la bonne localisation et la pertinence des implantations.
Conférence “JOP 2024 : le laboratoire de la logistique urbaine de demain ? “

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Conférence : "JOP 2024 : le laboratoire de la logistique urbaine de demain ? "
Joy Pasquet, Co-Présidente de la Commission Logistique Urbaine de l’Union TLF, a partagé les enseignements de la préparation logistique des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Dès 2019, l’Union TLF a initié un dialogue public-privé avec la création du Club Logistique en Or, remplacé par LUJOP, qui a réuni l’ensemble des filières du secteur. Ce travail collectif a permis un partage d’informations en temps réel sur les restrictions de circulation et une prise en compte des réalités opérationnelles. Résultat : des ajustements concrets et une meilleure coordination terrain.
L’expérience a prouvé qu’un dialogue constructif entre acteurs publics et privés est non seulement possible, mais essentiel. L’Union TLF poursuivra son engagement pour une logistique urbaine performante, au service des territoires et des entreprises.
Jean-André Lasserre, Directeur du programme Interlud+/Logistic Low Carbon, a rappelé le rôle clé du programme Interlud, soutenu par les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), qui vise à déployer des politiques de logistique urbaine durable à travers la concertation entre acteurs publics et privés. Pour les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), l’accompagnement de la Métropole du Grand Paris a débuté deux ans et demi avant l’événement, aboutissant à la mise en place de la démarche LUJOP, un système d’échange et d’outils dédiés à la logistique urbaine en période exceptionnelle.
Jean-Michel Genestier, Maire du Raincy et Conseiller métropolitain délégué du Grand-Paris à la logistique, est revenu sur la création du Pacte logistique métropolitain, qui a fédéré tous les acteurs, institutions, fédérations professionnelles, entreprises et services de l’État autour d’un objectif commun : assurer la continuité des activités pendant les Jeux. Parmi les initiatives notables : l’installation d’entrepôts de proximité, actifs 24h/24, pour répondre aux besoins des zones de consommation.
Nathalie Le Chevalier, Directrice régionale Nord-Est chez UPS et Présidente de la Commission Logistique Urbaine de la FNTR, a souligné les bénéfices concrets des réunions régulières : meilleure anticipation, préparation des conducteurs, information des clients, et appropriation des outils de circulation. Cette coordination a permis de fluidifier les opérations et d’obtenir des ajustements concrets de la part des pouvoirs publics.
Grégoire Doré, Directeur sûreté et sécurité de l’AP-HP, a témoigné de la complexité logistique pour les hôpitaux, face à un plan de circulation initialement peu rassurant. Grâce au dialogue avec les autorités, des solutions adaptées ont été mises en place pour garantir l’accès aux soins tout en sécurisant les approvisionnements.
Conférence TLF “Transport et Talents : relever le défi du recrutement”

Organisée par l’Union TLF, la conférence a mis en lumière les enjeux de recrutement dans les transports et la logistique, dans un contexte de fortes tensions sur l’emploi. Elle s’inscrivait dans la continuité d’une note récemment publiée par l’Union.
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Conférence TLF "Transport et Talents : relever le défi du recrutement"
Christophe Marques, Délégué aux Affaires Économiques et Fiscales, a présenté les résultats de l’étude menée par l’Union TLF, qui révèle un déficit prévisionnel de 70 000 conducteurs dans les dix prochaines années. Malgré une demande actuellement en repli et une certaine crainte du chômage chez les salariés en poste, les tensions structurelles persistent.
Selon l’AFT, l’âge moyen des conducteurs est de 55 ans, avec un renouvellement insuffisant : 36 000 nouveaux entrants pour un nombre de départs encore plus élevé. Un tiers des entreprises du secteur doivent ainsi recourir à la sous-traitance pour pallier le manque de main-d’œuvre.
Nancy Noël, Déléguée générale adjointe en charge des affaires sociales à l’Union TLF, a détaillé les actions de la fédération et de ses partenaires en faveur de l’attractivité des métiers. Elle a notamment cité :
- Le programme Transportez-Vous Bien de KLESIA, visant à améliorer la protection sociale des travailleurs du secteur et des coachings pour accompagner les salariés dans leur parcours professionnel ;
- Le partenariat avec les Écoles de la Deuxième Chance (E2C) pour offrir des opportunités aux jeunes éloignés de l’emploi ;
- La collaboration avec Each One pour faciliter l’intégration des réfugiés ;
- Et les synergies avec France Travail pour mieux accompagner les recruteurs et les candidats.
Isabelle Maimbourg, Directrice générale de l’OPCO Mobilités, a rappelé que l’opérateur couvre 17 branches professionnelles et 150 000 entreprises, lui conférant une vision transversale du secteur.
Elle a mis en avant les missions prioritaires de l’OPCO, notamment :
- La promotion des métiers auprès des jeunes et des seniors ;
- La création de passerelles pour la reconversion professionnelle ;
- Et l’initiative Handitrucks, qui propose des financements spécifiques pour favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap.
Pascal Blain, Directeur régional de France Travail PACA, a partagé des chiffres clés : près de 900 000 embauches prévues en 2024, et un taux d’accès à l’emploi supérieur à 70 % dans la branche logistique en région PACA.
Il a souligné que les difficultés de recrutement ne relèvent pas uniquement d’un déséquilibre entre l’offre et la demande, mais bien d’un enjeu global d’attractivité des métiers et des entreprises.
France Travail développe ainsi une stratégie axée sur :
- Le sourcing actif de candidats ;
- Des méthodes de recrutement innovantes ;
- Des formations ciblées pour répondre aux besoins concrets du marché ;
- Et l’organisation régulière d’événements pour faire connaître les métiers du secteur.
Il a enfin noté que malgré les 55 000 offres d’emploi actuellement en ligne, les TPE/PME restent sous-représentées, souvent par manque de connaissance du marché ou d’accompagnement par un service ressources humaines.
Conférence : ” Le juste prix du transport : transporteurs, chargeurs et consommateurs à l’épreuve de la “gratuité“

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Conférence : " Le juste prix du transport : transporteurs, chargeurs et consommateurs à l'épreuve de la "gratuité"
Olga Alexandrova, Directrice déléguée au Pôle Terrestre de l’Union TLF, a rappelé la complémentarité de toutes les entreprises de transport, des TPE aux grands groupes, essentielles au bon fonctionnement de la chaîne logistique.
Les 2 000 adhérents de l’Union TLF reflètent cette diversité, avec 80 % de TPE/PME et 40 des 50 plus grandes entreprises du secteur.
Face à une vague préoccupante de défaillances, elle a appelé les pouvoirs publics à la vigilance. Elle a également partagé son expérience de cheffe d’entreprise et souligné les efforts déployés par les transporteurs pour valoriser leur rôle auprès des clients, dans un contexte économique tendu.
Jean-Marc Rivera, Délégué général de l’OTRE revient sur les différents enjeux liés aux prestations du transport (gestion des palettes par exemple) et la faible marge des transporteurs, fortement impactés par le contexte politique et économique.
Denis Choumert, Vice-Président de l’AUTF revient sur la concurrence entre les différents acteurs et sur l’importance du service apporté par les transporteurs. Il rappelle l’encadrement du transport routier français avec les contrats types.
Conférence “Dans un contexte géopolitique et économique incertain, quels sont les leviers des ports pour conserver leur position ?”

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Conférence : "Dans un contexte géopolitique et économique incertain, quels sont les leviers des ports pour conserver leur position ?"
François Daniel, Délégué général de TLF Overseas a détaillé les critères essentiels pour le choix d’un port par les commissionnaires de transport :
- Une offre de services maritimes
- La fiabilité et la fluidité du passage des marchandises ;
- Des solutions de transport terrestre massifiées pour connecter efficacement l’hinterland ;
- L’efficacité des contrôles SIVEP et douaniers ;
Il a également souligné la nécessité d’un dispositif de gestion de crise piloté par l’État en cas de mouvements sociaux ainsi que la mise en place d’un plan de continuité impulsé par les pouvoirs publics.
Kris Danaradjou, Directeur du développement d’Haropa Port est revenu sur les crises traversées par les ports qui ont entraîné une dégradation de la fiabilité des escales. Ces perturbations ont mis en évidence l’importance de la multimodalité puisque tout ne peut pas être évacué par la route.
Luc Arnouts, Vice-Président du Port d’Anvers-Bruges a rappelé le rôle clé des autorités portuaires en tant que “community builders”, facilitant le dialogue entre tous les acteurs de la chaîne logistique. Il a également mis en avant : l’importance des partenariats stratégiques et internationaux pour renforcer la résilience des ports, une offre de services maritimes, et le rôle croissant des ports en tant que hubs énergétiques essentiels à l’économie européenne.
Jean-Michel Garcia, Délégué au Pôle Transport International de l’AUTF – Association des Utilisateurs de Transport de Fret a rappelé que les chargeurs sont directement impactés par les grèves portuaires :
« Il est normal qu’il y ait des grèves mais il n’est pas normal de ne pas pouvoir récupérer les marchandises et de payer des frais supplémentaires du fait de la situation. »
Maxence Eyraud, Président de France PCS a annoncé que, face à la montée des menaces cyber, France PCS déploie un centre opérationnel de sécurité (SOC) commun à MGI et SOGET. Ce dispositif vise à anticiper, détecter et neutraliser les éventuelles attaques.
Conférence : “Ports et corridors multimodaux : le ferroutage comme levier de croissance”

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Conférence : "Ports et corridors multimodaux : le ferroutage comme levier de croissance"
Camille Contamine, Co-Présidente de la Commission Intermodalité de l’Union TLF et TLF Overseas et Responsable des affaires publiques & Solutions multimodales Europe chez CEVA LOGISTICS, a rappelé l’importance du développement de solutions bas carbone depuis les ports maritimes. La clé pour réussir réside dans la coordination de tous les acteurs de la chaîne logistique : commissionnaires de transports, compagnies maritimes, ports, clients et opérateurs ferroviaires et fluviaux. L’Union TLF et TLF Overseas publieront prochainement un guide de l’intermodalité visant à sensibiliser les équipes et les clients sur ces enjeux.
Laurent Devulder, Directeur général du Port de Calais, a indiqué que deux terminaux de ferroutage étaient intégrés aux terminaux maritimes du port de Calais. Trois trains par jour aller-retour sont proposés.
Amal Louis, Directrice du développement commercial et des solutions intermodales du Port de Marseille-Fos, a annoncé que le port avait lancé une étude pour identifier des trafics potentiels pour le ferroutage.
Brittany Ferries propose des solutions de ferroutage à destination du Royaume-Uni et envisage de se développer en Espagne.
Conférence “Transports combinés : comment accélérer la transition multimodale ?”

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Conférence "Transports combinés : comment accélérer la transition multimodale ?"
Manuel Cordelet, Membre de la Commission Intermodalité et Directeur commercial chez LOMAK insiste sur le potentiel de développement des flux combinés, nous sommes capables de proposer un transport plus durable sur des évènements éphémères : 50 000 kms économisés sur le festival d’Avignon. Il revient également sur l’importance d’un effort collectif pour faire appel à des solutions moins énergivores. En France, nous avons une organisation dans le secteur du transport et de la logistique très efficace, on devrait pouvoir proposer des solutions plus décarbonées.
Rémy Crochet, PDG FROIDCOMBI et Président du GNTC est revenu sur les trois leviers pour rendre le transport combiné possible : la capacité (fournir suffisamment de sillons), la qualité (la bonne circulation des flux et une qualité de service) et les terminaux (il faut augmenter les terminaux et rénover l’existant).
Selon Pierre De Bellabre, Directeur des projet multimodaux chez Haropa Port, il y a un potentiel avec le mode fluvial sur l’axe Seine de faire trois fois plus de transport combiné.
Denis Brangeon, European Transport Engineering Manufacture Française des Pneumatiques chez Michelin insiste sur l’importance de lancer de nouveaux corridors et faire venir de nouveaux chargeurs pour mutualiser les volumes et augmenter les cadences.
Benedicte Colin, Présidente VIIA Naviland Cargo revient sur l’offre de service de VIIA et l’importance de la qualité de service. “On doit être capable entre opérateurs d’offrir des opérations triangulaires.”
D’après Etienne Delpy, Directeur commercial chez SNCF RESEAU nous sommes encore loin de notre potentiel en termes de transport combiné. Il rappelle également qu’il est important de travailler le gabarit en s’assurant qu’il n’y ait pas une hausse des gabarits qui pourrait venir complexifier l’utilisation du report modal.
Conférence ” Décarboner les chaines logistiques : des investissements au service du fret ferroviaire de demain”

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Conférence : " Décarboner les chaines logistiques : des investissements au service du fret ferroviaire de demain"
Sylvain Philippe, Co-Président de la Commission Intermodalité de Union TLF et TLF Overseas et Responsable développement multimodal Européen chez FM Logistic : Chez Union TLF et TLF Overseas, nous représentons les grandes entreprises et les PME sur la complémentarité des modes de transport. Des investissements sont annoncés en faveur d’une stratégie logistique multimodale, mais il y a un angle mort dans notre réflexion : ces plans doivent être connectés aux besoins réels et évolutifs du marché dans les territoires. Par exemple, même lorsque l’État et les Régions financent 90 % d’un projet, il reste difficile de convaincre les acteurs privés d’investir les 10 % restants sans visibilité de pérennisation.
William Parramore, Managing Director IDEO (ID Logistics Group) : La demande des chargeurs pour le ferroviaire s’accélère, portée par des objectifs de décarbonation. La collaboration avec les acteurs du marché devient de plus en plus stratégique pour réussir ce basculement vers des solutions de report modal.
Alexandre Anache, Sous-directeur des services ferroviaires à la DGITM : Avec Ulysse Fret, nous franchissons une nouvelle étape dans la Stratégie nationale du fret ferroviaire. L’enjeu ? Combiner des projets à gains rapides et des projets à l’horizon 2032, sur un investissement global de 4,5 milliards d’euros. Nous devons bâtir des projets cohérents, concrets et visibles, qui s’intègrent efficacement à l’ensemble de la chaîne logistique.
Christian Bernard, Directeur technique ferroviaire et relation Réseau AFRA : Grâce à un travail approfondi au sein des CPER et sur les sites concernés, la priorisation des investissements prend forme. Les acteurs du secteur expriment une satisfaction quant aux orientations prises.
Paul Mazataud, Directeur du Développement du Fret Ferroviaire chez SNCF Réseau : Une expérimentation en Île-de-France, des études dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes mettent en lumière la nécessité d’adéquation entre offre et demande sur les territoires. Ce travail est mené conjointement par la DGITM et les collectivités locales pour une approche cohérente et territorialisée.
Intervention du ministre des Transports Philippe Tabarot

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Intervention de Philippe Tabarot, Ministre des transports en clôture de la deuxième journée du SITL
L’occasion pour le ministre de rappeler que :
- La logistique est une pierre angulaire de l’économie, essentielle à notre compétitivité ;
- Le secteur doit faire face au défi de la décarbonation et s’adapter aux enjeux de logistique urbaine en intégrant le premier et le dernier kilomètre ;
- La France doit être à la pointe d’une logistique décarbonée et souveraine ;
- Le gouvernement met en œuvre sa feuille de route logistique 2025/2026 qui consacre le rôle stratégique du transport et de la logistique pour la compétitivité nationale.
Il a aussi rappelé sa fierté d’être ministre des Transports !
L’opportunité également pour l’Union TLF de remettre au ministre ses dernières publications :
- Le flyer sur les bénéfices des entrepôts pour les territoires ;
- La note sur tensions de recrutement dans le secteur transport et logistique.
Conférence “Les défis des TPE / PME : innover pour survivre “

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Conférence : "Les défis des TPE / PME : innover pour survivre "
Vincent Le Duff, Président du Conseil professionnel de TLF Île-de-France & Président chez MFCTR – DEBS & CHAUCOFR’1 : Innover aujourd’hui, c’est assurer notre place demain. Nos clients l’exigent, et c’est devenu une nécessité économique. Mais innover ne signifie pas forcément investir massivement : il faut savoir le faire avec pragmatisme et frugalité. Heureusement, des accompagnements existent, comme l’Accélérateur de la Bpifrance.
Laurent Galle, Vice-Président de l’OTRE Île-de-France et Président de Noblet et Bour : Le manque de temps et de budget freine l’innovation dans beaucoup de TPE-PME du transport. Pourtant, elles ont un atout face aux grands groupes : leur capacité d’adaptation. Elles peuvent intégrer rapidement de nouvelles technologies, comme l’Intelligence Artificielle (IA), et transformer leur organisation.
Paul Roudaut, Président de la Fédération professionnelle de cyclologistique et Gérant chez Cargonautes : La cyclologistique s’impose progressivement dans les stratégies des transporteurs. L’innovation ne concerne pas seulement les équipements, qui évoluent chaque année, mais aussi les outils numériques et les modèles d’organisation. Faute de solutions adaptées, nous avons dû créer nos propres TMS et caisses de transport.
Magali Zeller, Directrice de La Ruche Logistique Viticolis : L’IA s’est imposée naturellement chez nous, notamment pour la prédiction des ventes et l’optimisation des stocks. Elle nous aide aussi à améliorer les déplacements des opérateurs. Mais l’innovation doit être pensée sur la durée : une IA doit être rentable sur 3 à 5 ans.
Conférence “Reforming the Union Customs Code: goals, impact, and challenges for professionals“

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Conférence : " Reforming the Union Customs Code: goals, impact, and challenges for professionals "
Olivier Thouard, Président de la Commission Douane de TLF Overseas et Global Customs Leader chez Ceva Logistics, a rappelé que le rôle des Représentants en Douane Enregistrés (RDE) restera important dans ces nouveaux schémas de dédouanement et qu’il est primordial qu’ils puissent continuer à offrir des simplifications douanières à leurs clients. Il faut ainsi que les responsabilités associées aux importateurs / exportateurs, qui devront assurer la conformité des produits à l’ensemble des normes européennes, et des RDE, experts du dédouanement et du passage de la frontière, soient clarifiées. Les RDE ne peuvent pas remplacer, d’un point de vue douanier, les opérateurs qui maitrisent le sourcing et la chaîne de production des marchandises.
Charlotte Merlier, du Cabinet du Commissaire Maros Sefcovic de la Commission européenne, a rappelé que face à l’explosion du e-commerce (4 milliards de colis en 2024), l’Union européenne devait se doter de nouveaux outils de contrôle tout en garantissant la fluidité du commerce légitime. Le customs data hub deviendrait ainsi l’outil commun européen pour réaliser toutes les formalités douanières et consolider l’intégralité des données douanières qui seront déclarées directement par le propriétaire de l’information.
Thibaut Dollet, Directeur douanes de L’Oréal Corporate, a rappelé qu’en matière de management des données commerciales, la souveraineté européenne sur les données douanières est un enjeu majeur pour les sociétés. Il est ainsi important que le customs data hub soit conçu par des opérateurs européens et hébergé en Europe.
Signature convention TLF Overseas – Gendarmerie des Transports Aériens

À l’occasion du SITL, TLF Overseas a signé un partenariat stratégique pour la sûreté et la stratégie logistique avec la Gendarmerie des transports aériens.
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Signature convention TLF Overseas - Gendarmerie des Transports Aériens
Le Général Philippe Mirabaud, accompagné du Colonel Cédric Gervais, a officialisé cet engagement aux côtés de Joël Glusman, Président de TLF Overseas, Johan Barbier et Céline Lubrano, Co-Présidents de la Commission Sûreté du Fret Aérien de TLF Overseas.
L’objectif de cette convention de partenariat est de renforcer notre coordination opérationnelle et nos échanges d’informations sur des enjeux majeurs :
- Sûreté aérienne et aéroportuaire ;
- Sécurisation des entrepôts logistiques et des flux routiers ;
- Lutte contre les cybermenaces dans le transport et la logistique.
TLF Overseas remercie toutes les parties prenantes pour leur engagement et leur soutien dans cette collaboration essentielle pour la sûreté et la résilience de notre secteur !
Conférence ” Make Europe Great Again : European logistics put to the geopolitical test “

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Conférence : " Make Europe Great Again : European logistics put to the geopolitical test "
Louise Drouin, Déléguée aux Affaires Maritimes de TLF Overseas : face aux crises passées, la chaîne logistique a su s’adapter en réorganisant ses services. La hausse des tarifs douaniers entraînera des conséquences sur les exportateurs européens, bien que les importateurs américains aient déjà anticipé leurs commandes fin 2024. Le principal risque réside dans un immobilisme du commerce transatlantique, pouvant entraîner une baisse des volumes et une redéfinition des routes maritimes. Des taxes sont également prévues sur les escales maritimes, avec des conséquences sur les armateurs et les exportateurs américains (augmentation des taux de fret).
Gerald Lang, Academic Director executive ISLI – Blended Executive GSCM : l’Europe doit se donner les moyens de sa résilience. La supply chain a déjà prouvé son adaptabilité, mais pour aller plus loin, elle doit s’appuyer sur des investissements stratégiques : modernisation des infrastructures, relocalisation ciblée et diversification des approvisionnements. L’enjeu est de préserver un équilibre entre compétitivité et protectionnisme, afin d’éviter un repli qui affaiblirait le commerce mondial.
Cédric Virciglio, Strategic Planning and Forecasting Director chez Haropa Port : l’Union européenne s’est toujours renforcée à travers les crises. Face aux perturbations actuelles, la coopération avec les importateurs américains est essentielle pour sécuriser les lignes maritimes. L’Europe doit aussi se projeter vers l’avenir : massification des flux, multimodalité, transition écologique et partage des données sont des leviers clés pour garantir la compétitivité et l’attractivité de ses ports.
Godfried Smit, Secretary General, European Shippers’ Council : une Europe forte repose sur une collaboration entre les ports et les acteurs de la supply chain. La Commission européenne doit jouer un rôle moteur en harmonisant l’accès à l’information entre les États membres, en apportant des réponses adaptées aux défis géopolitiques et en trouvant un juste équilibre entre protectionnisme et ouverture des investissements portuaires.
Conférence ” Logistique et territoires, je t’aime, moi non plus ?

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Conférence : " Logistique et territoires, je t'aime, moi non plus ?
Selon Franck Grimonprez, Membre du Conseil Supply Chain de l’Union TLF et Président fondateur de Log’s, Groupe DERET : la capacité à convaincre les élus de construire des entrepôts varie selon les régions, car beaucoup ignorent les bénéfices de la Supply Chain : création d’emplois, développement économique, bénéfices sociaux. Il souligne que sans logistique, d’autres activités économiques ne peuvent pas prospérer.
Diana Diziain, Directrice d’Afilog : il faut améliorer l’image de la logistique et le dialogue pour convaincre les collectivités d’accueillir la logistique. Elle insiste sur le besoin de simplicité et de clarté des règles applicables aux professionnels de la logistique et rappelle l’importance de la capacité de production énergétique du secteur logistique.
Guillaume Chiche, Directeur du développement PROLOGIS : explique que convaincre les élus de construire des entrepôts sur leur territoire est un défi. Pour réussir, il est crucial de se positionner comme un partenaire à long terme et de comprendre les enjeux locaux tels que l’emploi, la formation, les flux de transport, et la production d’énergie.
Pierre-louis Debroise, General Manager chez Amazon : pour qu’un projet puisse s’implanter il faut une co-construction entre les différentes parties prenantes. Il revient sur les externalités positives des entrepôts : développement de l’emploi, ressources fiscales, développement économique.
Selon Pascal Tebibel, Vice-Président en charge du développement économique de la Métropole d’Orléans : il faut respecter les dynamiques locales existantes et engager un dialogue très étroit avec les services.
Il revient sur quelques chiffres clefs de la métropole d’Orléans :
▪️10% des emplois sont liés à la logistique ;
▪️40% des flux logistiques sont des flux industriels
La logistique est le bras armé du développement économique des territoires : il est nécessaire de développer les infrastructures pour accompagner effectivement le report modal.
Selon Geoffroy Cailloux, Chef du service de l’économie de proximité à la Direction Générale des Entreprises (DGE) : le combat pour la réindustrialisation, pour la compétitivité industrielle est indissociable du combat pour la logistique. Le projet d’entrepôt est connecté à un projet économique plus vaste.
La fonction douane des Chargeurs évolue-t-elle ? Baromètre AUTF / Eurogroup Consulting 2025

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La fonction douane des Chargeurs évolue-t-elle ? Baromètre AUTF / Eurogroup Consulting 2025
Kalid Allali, Vice-Président de la Commission douane de TLF Overseas et Directeur douane chez CLASQUIN, a rappelé l’importance du partenariat entre le Représentant en Douane Enregistré (RDE), expert de la formalité douanière, et son mandant pour un dédouanement conforme et efficace. Il est fondamental que les rôles de chacune des parties soient clarifiés et formalisés, idéalement par voie de contrat. Il a également rappelé que le mode de représentation en douane (direct ou indirect) n’a aucune incidence sur le régime de responsabilité des RDE vis à vis de leurs mandants, qui est exclusivement régi par les dispositions du droit civil et commercial.
Romuald Hori, Vice-Président de la Commission douane de l’AUTF, a réagi sur la perception du rôle de responsable douane dans les entreprises. La fonction douane devient de plus en plus stratégique, notamment face aux évolutions de la matière douanière. L’apparition de nouvelles règlementations met une certaine pression sur les entreprises et sur les services douanes dont la fonction est de plus en plus transverse.
Marc Fabre-Garrus, chef de la Mission Action Économique et Entreprise de la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) a, quant à lui, valorisé l’action de la Douane auprès des entreprises et notamment le dialogue quotidien avec les entreprises et les représentants du secteur privé. Les actions de conseil et d’accompagnement des entreprises par les Pôles d’action économiques ont été tout particulièrement saluées.
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Le guide sur les obligations de solarisation des bâtiments et parkings (obligations ENR) qui résultent des différentes règlementations logées à ce jour dans les codes de l’urbanisme, code de la construction et de l’habitation et la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables.