Retour sur Solutrans 2023 : cinq jours autour des grands défis du transport de marchandises à EurExpo Lyon !
Retour sur Solutrans 2023 : cinq jours autour des grands défis du transport de marchandises à EurExpo Lyon !
Cette 17e édition a permis de mettre à l’honneur les engagements de nos adhérents pour la transition énergétique, l’innovation, la formation, le recrutement.
L’occasion également d’échanger sur les enjeux d’actualités, pour le transport et la logistique : mise en place des ZFE et organisation des jeux olympiques 2024.
Enfin, notre équipe développement durable a pu dévoiler la dernière publication de notre fédération, le guide pour l’installation d’infrastructures de recharge sur site (IRVE).
L’Union TLF remercie chaleureusement l’ensemble de ses adhérents et partenaires qui ont participé à la réussite de cette semaine et fait de notre stand un lieu de d’échanges et de partage.
Ces cinq jours à Solutrans étaient une belle occasion pour mettre en avant nos partenaires : AFTRAL, Groupe Promotrans, Renault Trucks, Axxès, Carcept Prev, Lycéa, Antinea Courtage d’Assurance,s ISTELI, DOCKINN France, AFT TRANSPORT & LOGISTIQUE, LegisAssur GEIQ Transport et Logistique d’Auvergne… Mais aussi les organisateurs du salon.
Retour sur les temps forts de la semaine :
Table ronde PFA sur l’emploi
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Table ronde PFA sur l’emploi
Marc Mortureux, Directeur général de PFA plateforme automobile a introduit la table ronde en revenant sur les enjeux considérables liés à la transition énergétique de la filière automobile et les engagements concrets de transformation de cette dernière.
Olivier Poncelet, Délégué Général de l’Union TLF, est revenu sur la représentativité de l’Union TLF dans le secteur des transports : 1/3 des salariés de la branche soit + 188 000 collaborateurs, près de 2000 entreprises adhérentes. Notre filière représente 1,8 million d’emplois (dont 700 000 pour le transport routier et la logistique pour compte d’autrui). Il a mis en avant les bouleversements engendrés par le passage d’un modèle diesel « couteau-suisse » à un mix énergétique spécifique en fonction des usages, et insisté sur le besoin de nouvelles compétences pour la gestion de la data et de solutions techniques innovantes. Il a mis en valeur les actions engagées par l’Union TLF pour adapter les formations aux besoins des entreprises, en citant l’exemple de la formation au métier de technicien en maintenance des véhicules de transport routier lancée en 2023 par la délégation régionale TLF Est avec la Région et Pôle Emploi.
Nathalie FONTAINE, directrice compétences et développement RENAULT TRUCKS, a décliné les objectifs de Renault Trucks en matière de décarbonation : passage au 100% électrique d’ici 2040 et souligné l’importance de travailler sur la circularité (pièces automobiles de seconde main, donner une seconde vie aux véhicules). Elle rappelle que la féminisation de tous les métiers est un réel défi et insiste sur les besoins en compétence.
Gabriele FIONI, Recteur délégué à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation, a souligné le défi de former massivement à de nouvelles compétences des femmes et des hommes dans des délais extrêmement courts imposés par la transition énergétique. Il a pour cela appelé à une plus grande concertation entre les acteurs privés et les acteurs de l’enseignement, de la recherche et de la formation.
Jean-Baptiste BALLIF, directeur hydrogène académie Symbio, a mis en avant les possibilités offertes par l’hydrogène qui peut être une solution à moyen/long terme pour les véhicules lourds. Il est revenu sur les défis de recrutement et la nécessité d’acculturer les métiers de l’automobile à la pile à hydrogène.
Conférence : Les ZFE réinventent les véhicules industriels et urbains et révolutionnent la livraison du dernier mètre (vélo cargo, VUL électrique)
Table ronde
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1ère table ronde
Jean-Charles KHOLHAAS, vice-président de la Métropole de Lyon a plaidé pour une collaboration entre tous les acteurs, mettant en avant des solutions comme le fluvial et la cyclo-logistique. Il a indiqué que la métropole de Lyon avait décidé, après concertation avec tous les acteurs, de reporter la fin des véhicules Crit’Air 2 de 2026 à 2028. Il a appelé de ses vœux un cadre stable et précis pour les Zones à Faibles Émissions (ZFE), tout en permettant là où nécessaire des dérogations pour trouver des solutions adaptées à chaque situation.
Christophe SCHMITT, président de la commission logistique urbaine de l’Union TLF et représentant du groupe Heppner, a insisté sur la nécessité d’une harmonisation dans le déploiement des ZFE. Il existe autant de ZFE que de métropoles, ce qui pose de réels problèmes opérationnels pour les transporteurs. Il a également rappelé les travaux menés par l’Union TLF en lien avec France Urbaine pour trouver l’équilibre entre d’une part une politique ambitieuse d’amélioration déterminée de la qualité de l’air, et d’autre part la réalité des transporteurs et des solutions technologiques existantes (offre constructeurs, réseaux d’avitaillement etc.). Il a souligné que 82% des véhicules du parc sont en compte propre et a estimé qu’il était prématuré de prendre des mesures restrictives contre les véhicules Crit’Air 2, faute d’alternatives suffisamment développées.
L’Union TLF appelle à encourager les entreprises pionnières en matière de transition énergétique par des avantages opérationnels.
Clément MOLIZON, délégué général de l’AVERE-France a souligné la nécessité de clarifier les nouvelles obligations et de fournir une meilleure visibilité aux transporteurs. Il a identifié l’électrique comme une part importante de la solution pour la décarbonation en cours de déploiement également pour les poids lourds.
William TODTS, directeur général de TRANSPORT & ENVIRONNEMENT a plaidé en faveur de normes CO2 pour encourager la vente de véhicules plus propres, idéalement vers l’électrique dans la mesure où les productions de biocarburants ne seront pas suffisantes pour décarboner tous les secteurs. Il a également proposé des initiatives pratiques telles que des bornes de recharge le long des grands axes routiers, et a souligné l’importance d’accélérer les processus de connexion au réseau.
2e table ronde
Jean-Yves Kerbrat, directeur général MAN TRUCK & BUS France, estime qu’un camion sur deux vendus d’ici 2030 sera électrique. Il précise toutefois qu’une grande partie du parc restera thermique, soulignant l’importance des politiques publiques pour accompagner la transition.
Gilles BAUSTERT, directeur marketing et communication SCANIA, a mis en garde contre l’opposition entre défis sanitaires et environnementaux. Il a souligné que pour réduire les prix, les constructeurs doivent déjà faire face à des investissements massifs, plaidant pour des solutions proactives plutôt que punitives, et insistant sur la nécessité d’aides publiques pour renouveler les parcs de véhicules polluants.
Olivier METZGER, directeur des énergies alternatives RENAULT TRUCKS a annoncé une collaboration entre Volvo, Renault, et CMA-CGM pour concevoir le véhicule de demain, mettant l’accent sur les révolutions dans la logistique urbaine, notamment avec le vélo cargo. Il a souligné la nécessité d’une entité dédiée et d’investissements pour façonner l’avenir de la mobilité urbaine.
Clément CHANDON, responsable produit, homologation et règlementation IVECO a noté que le choix se porte souvent sur la solution la moins chère, soulignant l’évolution rapide des solutions énergétiques et la nécessité d’optimiser les énergies bas carbones. Il a annoncé un investissement significatif d’Iveco dans de nouvelles énergies et a souligné que le véhicule électrique n’est décarboné que si la production électrique est elle-même décarbonée, saluant la position de la France en tête des pays européens en la matière.
Intervenants table 3 :
Lionel Pourcheresse, responsable développement durable & solutions CARRIER, a souligné l’importance de s’adapter aux besoins spécifiques des transporteurs dans la chaine du froid et les perspectives offertes par les bio-carburants.
Jérôme Payonne, directeur marketing et innovation PETIT FORESTIER (adhérent de l’Union TLF), a abordé la question du financement pour les clients et souligne que les TCO convergent vers différents modèles. Il observe que les stratégies des clients se recentrent entre enjeux sanitaires et bas-carbone avec l’avènement des ZFE.
Christophe THARRAULT, dirigeant et fondateur CONSULTRUCK, a mis avant la nécessité d’une stratégie globale dans les entreprises, intervenant également auprès des distributeurs, des banques et des services financiers. Il souligne les défis de l’harmonisation des ZFE en ville et l’impact progressif sur l’exploitation.
Éric PETIT, Président d’ECOLOGIE LOGISTIQUE met en avant la nécessité d’avoir une visibilité sur les véhicules circulant actuellement sur la route. Il souligne que, bien que les ZFE résolvent un problème, il existe d’autres sources de pollution.
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Conférence : « Le vélo cargo s’impose dans la chaine logistique »
Thomas Chenut, fondateur de VUF BIKES, s’est lancé dans la construction de vélo cargo pour répondre au manque de solutions sur le marché. Il a insisté sur le besoin de répondre à des exigences fortes d’ergonomie et de robustesse pour les cyclistes.
La Poste, dont Jean-Louis CARRASCO est le Directeur de la logistique urbaine, souhaite étendre son utilisation de vélo cargo aux livraisons de colis. Il a été précisé que les ruptures de charges induites par le passage à la cyclo-logistique nécessitent de revoir toute la gestion de la chaine logistique afin d’adapter les process amonts – tri et séparation des colis – le positionnement et l’accès au foncier mais également les systèmes informatiques utilisés.
Joy Pasquet, Responsable politiques de mobilité France et Belgique chez AMAZON LOGISTICS (adhérent de l’Union TLF), a rappelé l’introduction de la cyclo-logistique dans les activités de livraison d’Amazon comme élément important de leur stratégie visant à décarboner les livraisons, notamment sur le dernier kilomètre. Leur recours à la cyclo-logistique intègre une réflexion sur le foncier logistique en zone urbaine via leur partenariat mis en œuvre avec la RATP pour utiliser les dépôts de bus en journée. Elle a rappelé la nécessité d’un environnement réglementaire propice au développement de la cyclo-logistique en France.
Gérard Tetu, Dirigeant de KLEUSTER a insisté sur la nécessité d’une réflexion approfondie sur le cadre règlementaire. Il estime nécessaire de pouvoir utiliser la complémentarité des différents modes de transport.
Julien Sonzini, Directeur de la Mobilité urbaine chez RENAULT TRUCKS a rappelé que la cyclo-logistique est complémentaire de l’offre d’électrification des flottes et a insisté sur la nécessité de trouver la bonne complémentarité dans un univers urbain divers et dense.
Pour Anne-Lise Gandon, Dirigeante de FRAIS CHEZ TOI, deux critères sont à prendre en compte le volume transportable et la charge utile. Elle estime que l’offre de vélocargo permet aujourd’hui de répondre à différents types de livraisons : transporter plus ou aller plus loin.
Simon du Rouget, Dirigeant EPILOG a insisté sur la nécessité de mener une réflexion autour de l’emplacement logistique, qui doit être situé au plus proche de la zone de chalandise. Il a notamment évoqué les emplacements « espace logistique urbain – ELU ».
Enfin, Paul Roudaut, Président de la Fédération professionnelles de la cyclo-logistique a rappelé le besoin de professionnaliser la branche et la nécessité d’une règlementation précise. Des consultations ont été lancées sur ce point par la DGITM.
Conférence de l’Union TLF : « la transition énergétique est en marche ! retours d’expériences de transporteurs en pleine transformation. »
Armelle PERRIER, Directrice Développement Durable chez STEF (adhérent de l’Union TLF), a souligné la réorganisation interne des flux qu’implique le passage à des véhicules électriques, moins flexibles car dédiés à certains flux et soulevant des questions d’avitaillement et d’autonomie. Elle a notamment insisté sur le besoin de retour d’expérience pour définir les bons cas d’usage.
Selon Christophe DUVERNOIS, Directeur Développement Durable et R&D chez Geodis (adhérent de l’Union TLF), l’enjeu du raccordement de raccordement des sites au réseau électrique est structurant pour les acteurs du transport et de la logistique, notamment au vu des projections d’électrification des flottes. Chez Geodis, l’installation d’EnR en parallèle des bornes vise à répondre en partie à cette question, en permettant une autonomie énergétique et un stockage et optimiser ainsi l’utilisation de l’électricité sur le site.
Olivier DUTRECH, Directeur Innovation et Fraikin Business Solutions de Fraikin (adhérent de l’Union TLF), a présenté l’approche client de Fraikin caractérisée par une nuance de solutions entre les différentes technologies existantes, et complétée par une réflexion de réorganisation des flux puisque « le km le plus décarboné, est celui qui n’est pas parcouru ». Il pointe également l’évolution du coût du transport avec la transition énergétique. Il a rappelé le rôle de TLF au cœur de cette enjeu : mettre l’ensemble des acteurs en mouvement.
Selon Jean-Pierre CAPOSSELE, co-gérant et co-fondateur CETUP (adhérent de l’Union TLF), les véhicules électriques disponibles sur le marché ne répondent pas encore suffisamment aux besoins des transporteurs, du fait d’une autonomie trop faible des batteries couplée à un manque d’infrastructures disponibles sur le territoire. Il appelle de ses vœux une approche complémentaire via l’industrialisation de d’autres technologies, tel que l’hydrogène.
L’entreprise But, dont Thomas DAUDRE-VIGNIER est directeur de site logistique, a misé sur une approche multimodale avec une solution fluviale pour leur centre logistique de Lyon et une livraison du dernier kilomètre en véhicule électrique. Cette approche complète une stratégie globale de décarbonation : fabriquer et livrer de façon neutre en carbone.
Anne-Marie IDRAC, Présidente de France logistique, a clôturé cette table ronde en notant l’équilibre entre volontarisme et pragmatisme sur un sujet complexe puisque la réflexion de l’électrification des flottes va du choix du camion jusqu’à l’acceptabilité des conducteurs. Elle a également souligné l’importance de mettre à disposition des aides financières conséquentes, inscrites dans le temps et automatiques tel qu’un système de bonus et qui prennent en compte l’ensemble de l’écosystème électrique : le véhicule et l’infrastructure de recharge.
Enfin, elle a introduit le Guide d’installation d’infrastructures de recharge sur site, officialisé par l’Union TLF lors de SOLUTRANS, qui répond à un certain nombre des enjeux évoqués et accompagne étape par étape les acteurs du secteur dans leur projet de déploiement IRVE sur site.
Officialisation du guide IRVE
Le guide pour l’installation d’infrastructures de recharge sur site (IRVE), premier outil d’accompagnement opérationnel à destination des acteurs de la filière a été officialisé pendant Solutrans. Etaient présents : Carole Dupessey, vice-Présidente de TLF, d’Anne-Marie Idrac, Présidente de France Logistique, de Claude Renard, Coordonnateur ZFE et IRVE à la DGEC, les partenaires : Rebecca Martin, Cheffe de projet électromobilité service Transports et Mobilité à l’ADEME et Bernard Guillarme vice-Président de l’Avere France (à noter que l’UFE est également partenaire du guide) et les équipes de l’Union TLF.
Basé sur le retour d’expérience de professionnels, ce guide opérationnel accompagne les opérateurs qui souhaitent s’approprier les étapes clefs d’un tel projet : écosystème d’acteurs impliqués, aides financières, cadre règlementaire et points de vigilance.
L’Union TLF remercie la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, pour son message de soutien, repris en introduction de notre guide, et le ministre des Transports Clément Beaune pour l’échange au sujet de ce guide sur notre stand de l’Union TLF.
Conférence : Comment financer mon camion zéro émission ?
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Conférence : Comment financer mon camion zéro émission ?
Olga Alexandrova, Directrice déléguée au Pôle Terrestre de l’Union TLF a insisté sur la nécessité de prendre en compte le TCO plutôt que le financement. Elle a souligné les difficultés opérationnelles liées à l’appel à projet Écosystèmes des véhicules lourds électriques 2023. Elle a insisté sur les besoins des transporteurs un dispositif simple et lisible (aide à l’acquisition) et inscrit dans le temps (pluri annualité des aides). Elle est également revenue sur la nécessaire intégration des loueurs au sein des dispositifs d’accompagnements (exemple du suramortissement).
Philippe Quilliet, Directeur général DAIMLER TRUCK Financial Services est revenu sur les avantages de la location. Elle permet d’expérimenter les différentes solutions et de déterminer celles qui sont le mieux adaptées aux usages. Il estime que le développement des critères Environnementaux Sociaux et de Gouvernance (« ESG ») va accélérer la transition.
Yann talouarne, Responsable Développement Marché des Entreprises chez Crédit Coopératif Groupe BPCE est revenu sur l’offre de prêt « mobilités vertes ». Il a précisé que 10% du parc était renouvelé chaque année et estimé que des avancées majeures étaient en cours pour la décarbonation du transport lourd.
Enfin, Christophe THARRAULT, Président CONSULTRUCK est revenu sur l’accompagnement des banques pour les projets RSE de leurs clients. Il a précisé que certaines banques ne financeraient plus les camions thermiques dès 2030.
Les Étoiles du Transport
Carole Dupessey, Vice-présidente de TLF et Olivier Poncelet, Délégué général, participaient aux Étoiles du Transport 2023 qui valorisent le « Savoir-Transporter » des TPE et PME du secteur. L’occasion de féliciter nos adhérents lauréats : transport Duccaroz, Orion transports. Bravo à eux !
Conseil national du Transport routier de marchandises de l’Union TLF, jumelé avec les conseils professionnels TLF AURA, Auvergne, Pays de Savoie
Le Conseil national du Transport routier de marchandises de l’Union TLF, jumelé avec les conseils professionnels TLF AURA, Auvergne, Pays de Savoie a été organisé sur le salon.
Au programme notamment, intervention de Christophe Marques, Délégué aux affaires économiques et fiscales de l’Union TLF, focus social et point sur le détournement de fret avec l’intervention de Patrice Bouvet, Expert en marchandises transportées, Enquêteur d’assurances.
L’impact des Jeux Olympiques sur la logistique en IDF
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L’impact des Jeux Olympiques sur la logistique en IDF
Xavier-Yves Valère, Chef de la mission fret et logistique à la DGITM est revenu sur la spécificité des Jeux Olympiques de Paris, qui sont organisés dans la ville, là où la logistique existe déjà ! Il a insisté sur la nécessite de combiner la logistique du quotidien et la logistique des jeux. Des outils seront mis à la disposition des professionnels, comme le renforcement du logiciel ZFE green et le disque numérique, qui resteront à la disposition des professionnels après les jeux olympiques.
Jérôme Douy, Directeur Délégué au Pôle Développement Durable, Multimodal (fluvial et ferroviaire), Logistique Urbaine de l’Union TLF a rappelé les attentes des opérateurs qui doivent être informés sur les conditions d’accès au cœur de ville (tranches horaires, périmètre…). Il a rappelé que les jeux paralympiques se tiendraient courant septembre 2024 et l’intensité potentielle de la demande de transport en cette période de rentrée.
Jean-André Lasserre – Directeur du programme InTerLUD a rappelé les différentes aides offertes par le programme INTERLUD. Il a insisté sur la nécessité d’une concertation ordonnée, organisée et transparente prenant en compte tous les acteurs et les différents secteurs.
Valérie Cornet Ambroise, Déléguée aux Transports Terrestres chez AUTF est revenue sur la diversité des impacts des jeux sur le compte propre (livraison des hôpitaux, déchets, matière dangereuse). Elle a insisté sur la nécessité d’anticiper et de se coordonner avec les clients.
Enfin, Christian Rose, Responsable Environnement, Transport et Logistique chez CGF a salué la méthode de travail concertée publique privée qui permets aux acteurs économiques de s’exprimer d’une seule voix. Il est également revenu sur les attentes des professionnels qui vont devoir organiser les livraisons en « mode dégradé ». Il a insisté sur le besoin d’un plan de continuité d’activité traduisant en langage logistique opérationnel les textes réglementaires.
Cocktail de l’Union TLF en présence Patrick Cholton, Président de Solutrans et Carole Dupessey, Vice-présidente de l’Union TLF