Mouvements des agriculteurs : l’Union TLF Sud-Ouest appelle à laisser circuler les marchandises
Depuis ce week-end, plusieurs mouvements d’agriculteurs et d’éleveurs contestent la gestion publique de l’épizootie touchant une partie du cheptel bovin, en particulier dans le Sud-Ouest. Ces mobilisations se traduisent par des blocages et des barrages routiers affectant de nombreux axes structurants, rendant la circulation des poids lourds difficile, voire impossible sur certains territoires.
L’Union TLF Sud-Ouest tient à rappeler que les entreprises de transport et de logistique assurent, chaque jour, l’acheminement des produits essentiels à la vie économique et sociale des territoires. Derrière chaque camion immobilisé, ce sont des marchandises destinées aux commerces, aux industries, aux exploitations agricoles elles-mêmes, qui ne peuvent plus circuler normalement.
Des flux indispensables à l’économie locale et aux filières agricoles
Une large majorité des produits agricoles et agroalimentaires est commercialisée sur les périodes de fin d’année, qui concentrent traditionnellement une part importante des volumes. Le bon fonctionnement de la chaîne logistique est donc un maillon indispensable à la valorisation du travail des producteurs, comme à l’approvisionnement des commerces et des consommateurs.
Entraver durablement les flux de marchandises, c’est fragiliser l’ensemble de ces équilibres et accroître les tensions déjà fortes sur les filières économiques locales.
Un secteur déjà fragilisé par un contexte économique dégradé
Les entreprises de transport et de logistique évoluent depuis plus de deux ans dans un environnement économique particulièrement contraint : baisse des volumes, hausse des coûts d’exploitation, marges extrêmement réduites et trésoreries sous tension. Dans ce contexte, chaque journée de blocage se traduit par des pertes sèches pour des entreprises majoritairement composées de TPE et de PME.
À l’approche des fêtes de fin d’année, période clé pour l’activité, ces entraves supplémentaires viennent aggraver une situation déjà très dégradée pour de nombreux acteurs du secteur.
L’Union TLF Sud-Ouest appelle à permettre la circulation des poids lourds et à préserver la fluidité de la chaîne logistique.
Elle demande également aux pouvoirs publics de garantir, par des mesures adaptées et proportionnées, la liberté de circulation ainsi que la sécurité des conducteurs et des matériels.

« Les camions transportent les produits de tous : ceux des agriculteurs, des industriels, des commerçants. Bloquer les flux, c’est fragiliser l’ensemble de l’économie locale. La circulation des marchandises doit pouvoir être assurée, dans l’intérêt général », souligne Thibault Izaret, co-président de TLF Nouvelle-Aquitaine.
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Franck Puharré, délégué régional TLF Sud-Ouest sur ICI Aquitaine :
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